Dans ce texte, je
souhaite proposer une reprise des thèses dites ethno-psychiatriques de
Tobie Nathan, du fait des échos qu'elles continuent à avoir dans le champ de la
clinique en France et ailleurs.
1.
Petit portrait
Ces thèses ont déjà fait l'objet
de différentes analyses critiques quant à leur rigueur théorique, pertinence
pratique, voire leurs soubassements idéologiques depuis deux ou trois décennies
déjà[1]. Ma réflexion cherchera alors à se focaliser sur une
autre dimension, non encore envisagée jusqu’à présent,
se situant en amont de celles que je viens d'évoquer. Il s'agit plus
précisément du rapport de l’auteur de ces thèses au discours analytique.
Tobie Nathan, pour le présenter brièvement, était professeur des
universités en psychologie clinique. Il était psychanalyste et l'affirmait
souvent avec véhémence. Il se posait comme l’élu et le continuateur des thèses
de psychanalyse complémentariste de Georges Devereux. Celui-ci lui aurait dit, dès le
premier jour de leur rencontre : « Tobie, tu seras mon successeur ! »
Propos que Nathan, bien plus tard, commente ainsi : « Et cette phrase
terrible. Me proposant - ou plutôt, prédisant que je lui succèderais, alors que
je n'avais même pas commencé ma thèse, cette phrase, il me l'a dite le premier
jour et il m'a coincé là[2] ».
Actuellement, et pour donner
à sa « théorie des esprits » plus d’ampleur, il se lance dans une carrière
postuniversitaire en tant que conseiller culturel dans les services
diplomatiques français à l'étranger, d’abord au Bénin et en Israël par la suite. Il chercherait ainsi à devenir, comme il le dit, le médiateur
entre les Dieux et leurs conseillers, car
au-delà de la culture-thérapie qu’il propose aux humains, « c'est
entre les dieux, dit-il, qu'il est urgent de conduire des actions diplomatiques[3] ».
Par ailleurs, il donne
quantité d’interviews et de conférences.
Il écrit beaucoup aussi, en particulier des romans et des textes
autobiographiques, ce qui d'ailleurs a rendu possible la réflexion que je
propose.
2. « Moi,
Nathan, Psychanalyste »
De son intérêt pour la
psychanalyse, il parle carrément de vocation : « Lorsque
j'avais 14 ans, je pensais que je deviendrais psychanalyste[4] » Affirme-t-il.
« J’aspirais de tout mon être, dit-il par ailleurs, à devenir psychanalyste
et professeur[5]»
Cette vocation précoce va par la suite, avec
l'adolescence, s’enflammer en passion :
il passera des heures entières avec un copain de classe, à jouer au
psychanalyste[6]. Un peu plus
tard, vers la trentaine, cette vocation-passion trouvera, pour s'entretenir, une autre motivation : « Ma mère,
dit-il, m'a enseigné les mathématiques entre 6 et 12 ans ; je lui ai raconté la
psychanalyse entre 25 et 35 ans. Ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était que
je parvienne à lui faire retrouver des clés ou ses lunettes à partir de ses
associations d'idée. Ça la faisait rire. Je ne savais pas alors que retrouver les
objets perdus était l'une des fonctions de tous les guérisseurs du monde[7] ».
Voilà alors comment se trouvent dessinés, les contours
d'une carrière académique et d’un système de pensée.
Le paradoxe, est que ce
rapport passionné et passionnel de Nathan à la psychanalyse, entretenue durant
sa carrière universitaire à travers des affirmations solennelles d’être
psychanalyste, va prendre d’autres directions :
Ce rapport va d’abord et petit à petit, prendre la forme d’élaborations
intellectuelles qui devraient, selon lui, faire pièce
à la psychanalyse dans ce qu'elle a de raté ou d’infondé. Au fur et à mesure qu'il plante le décor d’une pratique
clinique culturaliste, toute entière mise au service de sa carrière
universitaire, on le voit très affairé à construire un système
théorico-clinique basé sur des notions comme l'esprit, le moi, le
double, la volonté, l'influence…etc., notions qui vont, lentement mais
surement, supplanter chez lui les notions freudiennes majeures, telle que l'inconscient, le sujet, le désir, le
transfert, le refoulement, autant dire, tous les concepts qui fondent l’éthique analytique et qui
constituent l’armature théorico-pratique de la
psychanalyse.
Ce rapport va ensuite et de plus en plus
franchement, se transformer en une
dénonciation de règle, très soutenue du discours psychanalytique[8]. Dénonciation systématique de
ce discours qui le conduira à ajouter sa signature à celles des quarante
conspirateurs du livre noir de la psychanalyse.
Nous allons essayer de voir à
quoi tient ce paradoxe. Nous le ferons à travers un détour par la
thématique du rêve et son interprétation qui devient
pour Nathan le champ de bataille privilégié dans sa dernière guerre contre le
projet freudien.
3- « La » nouvelle interprétation des rêves de Nathan est égale au
neurophysiologique plus du culturel moins l’inconscient
Avant
d’arriver aux développements ultérieurs et ultimes de Nathan sur cette question,
revenons avec lui, dans un premier temps, à une période où il était encore en
prise avec une identification à l’égo freudien[9]. Il est bien connu
maintenant ce rêve intitulé « l’injection faite à Irma », rêve
survenu à Freud à l’orée de la psychanalyse et rapporté par ses soins comme un
legs et boussole à la postérité psychanalytique. Il est aussi bien reconnu que
c’est grâce à la lecture avisée de ce rêve par Jacques Lacan que nous avons
compris que ce rêve révèle le désir de Freud, malgré les atermoiements de son
égo, d’introduire l’éthique analytique dans l’acte thérapeutique[10]. Nathan à son tour,
comme beaucoup d’autres d’ailleurs, n’est pas en reste sur la reprise de
ce rêve princeps. Il va lui aussi s’y intéresser, mais il va le lire
limitativement en fonction des émois de son propre moi.
Il considère, sans en donner les raisons d’ailleurs, que la clef qui
permettrait de comprendre ce rêve, c’est l’émigration de Freud de Freiberg.
Puis, par une sorte de projection
justificatrice de sa propre position, il généralise cette interprétation en
disant : « si les psychanalystes sont souvent des émigrants, c’est parce
que le dédoublement subi lors de l’émigration les incite à se dédoubler ensuite
professionnellement[11]
». A entendre ici, son dédoublement entre son aspiration pour la psychanalyse
et son encrage forcé dans l’ethnopsychiatrie.
Dans
un prolongement à cette identification imaginaire à Freud, il en vient à produire
lui aussi son propre rêve princeps qu’il
intitule
“ le syndrome de la valise” et lui donne comme sous-titre : « Sensation de
précarité culturelle et intérêt scientifique pour l’ethnopsychiatrie ».
C’est un rêve qui, dit-il, « met en scène les ruptures précoces de mon
environnement culturel et rend compte de mon intérêt scientifique pour
l’ethnopsychiatrie[12] ».
Et voici comment il en résume le contenu : « ce rêve semble parler
d’ethnopsychiatrie - mon domaine de recherche -, du métier de
psychanalyste, de l’émigration, de l’hystérie, de pulsions sexuelle
œdipiennes, enfin de ma mère en tant que port
d’attache[13] ».
Par la suite et dans un deuxième temps, il ne va plus se
suffire de se comparer à Freud, qu’il a adulé jusque là. Il va plutôt chercher
à le faire tomber, comme il a procédé déjà avec G. Devereux. Ainsi, tout en
faisant remarquer que, malgré la faiblesse de la théorie de Freud sur le rêve,
personne jusqu’à lui, n’a osé en proposer une nouvelle, Nathan va y consacre un
ouvrage qu'il intitule La nouvelle
interprétation des rêves. Dans cette interprétation avec un L majuscule, il
reprend et développe ses idées sur la question dont je regroupe l’essentiel en deux points :
Le premier est ce qu'il appelle le projet idéologique de
la psychanalyse, projet fondé sur la fiction mensongère de l’inconscient. Le
second point concerne le statut de l'interprétation en psychanalyse telle qu'il
le conçoit.
- Premièrement, pour Nathan, la psychanalyse n'est qu’un pur et simple projet
idéologique qui ne fait que poursuivre le procès politique d'individualisation
et de laïcisation, entamé au 18e siècle, avec ce que ce procès comporte
d'« acceptation de l'inéluctabilité du chaos ». Et si elle le réalise
si bien, c'est à la mesure du pouvoir démagogique et populiste qu'elle détient
sur les gens du peuple.
L’intérêt du
public pour la
psychanalyse, s’il y en a un, provient alors, selon lui, de son
pouvoir démagogique à vendre aux gens du peuple, au citoyen et consommateur
moyen, sa fiction de l’inconscient. Grâce à cette
fiction mensongère, la psychanalyse « a expulsé les non-humains des rêves des humains,
convainquant presque de l'absolue solitude narcissique de l'homme dans ses
rêves14 ».
Cette fiction mensongère une fois démasquée et dénoncée, il convient
alors de l’éradiquer :
Freud, dit-il, « prétendait que sa
théorie du rêve était sa découverte la mieux établie. Mais, aujourd'hui, nul ne
peut plus parler du rêve sans se référer aux développements de la
neurophysiologie[14] ». Et avec un raccourci désarmant, il
affirme que dans la mesure où la neurophysiologie a établie que « le rêve
est une fatalité physiologique, il ne peut en aucune manière être la
réalisation (hallucinatoire) du désir (refoulé) d'un individu singulier[15] ». Ainsi le grand rêve de Nathan se verrait enfin réalisé :
que la neurophysiologie parvienne à rende parfaitement caduque la conception
Freudienne du rêve.
Laquelle conception n’était déjà qu’une
copie pale de celle des oniromancies de
l’antiquité dont Freud n’est que le parfait faussaire. « On attribue à Freud,
dit-il, l'idée que la mise en image du rêve suit un parcours de jeux de mots,
de calembours, de significations se structurant en une sorte de rébus ; cette
idée est en vérité l'une des principales propositions d'Artémidore. Freud lui
emprunte également que bien des représentations géographiques du rêve sont des
métaphores corporelles. Cependant, lecture trop rapide, mauvaise compréhension
de la démarche d'Artémidore ou obnubilation par sa propre poussée théorique,
Freud néglige ce qui, chez Artémidore, est l'essentiel, non pas la langue, non
pas les fonctions corporelles, mais la prédictivité du rêve[16] ». Et pour finir Nathan renvoie le lecteur à certains interprètes de l'antiquité en insistant :
« Leur lecture répétée sera d'un grand secours à qui veut s'aventurer dans
la compréhension de l'interprétation des rêves[17] ».
- Ceci
nous amène deuxièmement, à la
question de l'interprétation en psychanalyse. Selon lui, celle-ci ne peut être, du coup, autre chose que la mise
en exercice de l'aliénation en masse de petites gens. Elle est ainsi parfaitement
"compatible avec la nouvelle société qui monte, une société enfin
débarrassée de ses diables, de ses dieux et de ses invisibles[18] ».
Cependant cette critique flamboyante, qui peut passer pour courageuse
intellectuellement et progressiste idéologiquement,
recouvre et cache une méconnaissance foncière de la fonction de l’interprétation en psychanalyse. A quoi sert l’interprétation en
psychanalyse ? Elle ne sert à rien dit Nathan, Le psychanalyste « n'a
rien à offrir, in fine, à son client - rien surtout qui le restaure dans son
unicité. » Mais pourquoi ? Parce que pour
lui, la psychanalyse, en tant que matrice d'interprétation des rêves,
« présuppose l'ignorance du public ».
Cependant et malencontreusement, « les
révélations qu'elle tenait en réserve ont finit par tomber en public »,
dans la mesure ou tout un chacun peut en « prendre connaissance dans des
ouvrages de psychanalyse ». La psychanalyse ajoute-t-il, « ayant laissé
diffuser l'essentiel des interprétations disponibles au travers des
publications et des récits des usagers, n'est plus
"compatible avec un temps de circulation
rapide des informations au travers des médias et des réseaux sociaux[19] ». Au sujet de notre
temps, Nathan propose, comme l’a vu, une culture thérapie par les esprits, fondée surs les assertions
neurophysiologiques.
On comprend bien ainsi que
l’interprétation ne peut être que de l’ordre d’un savoir objectivé, détenu par le
clinicien et dont le patient est dépourvu. Le pas d’avance du clinicien sur son patient nécessite la possession d’un savoir
objectif avec lequel il subjuguerait son patient, lui révélant les 4 vérités de
son désir. Du coup, l’interprétation analytique telle qu’il la conçoit Nathan, ne peut être qu’un joué cassé entre ses mains.
Voyons comment.
4- Nathan ou le paradoxe d'être psychanalyste sans le devenir
Après avoir soutenu son doctorat de 3eme cycle, il
se lance dans l'exercice de la clinique. Il était certes engagé dans une
analyse personnelle, mais, dans sa pratique clinique il avoue ne pas voir et ne
pas savoir en quoi consiste la pratique de la cure analytique ni même comment
faire aboutir une thérapie analytique. N'ayant surement pas pu rencontrer dans
sa propre cure ce qui aurait pu l'aide à s'orienter dans sa clinique, il se
rabattait sur les connaissances livresques espérant y trouver ce qui pourrait
le guider dans sa pratique. « J'appliquais, dit-il, le plus sérieusement
les principes de la psychanalyse, tels que je les avais lus dans les livres...
Et je n'en percevais pas les effets[20] ».
Il se trouve alors désorienté dans sa pratique, et
se demande, tourmenté, pourquoi ne parvient-il pas à produire dans sa pratique
ce qui est exposé dans les livres sur la psychanalyse ? "Les textes
psychanalytiques, écrit-il, qui paraissaient par centaines, fourmillaient
pourtant d'exemples de psychanalyses miraculeusement réussies, dont les
tournants décisifs s'étaient opérés à la suite d'une interprétation fulgurante
! Pour quelle raison cela ne m'arrivait-il pas ?[21] ». Bonne question en effet ! Comment cela ne lui
arrive-il point, lui qui meurt d’envie de produire, à tour de bras, des
interprétations fulgurantes, qui sidèreraient son interlocuteur, suivant son fantasme de toujours, qui est d’être
« celui qui fait sortir tripes et
boyaux", c’est à dire celui qui, de sa position de Maitre, donnerait à son
patient la signification ultime qui désignerait son être.
Comment fait-il alors face à ces patient
qui venait le consulter et qui, dit-il, « ne rataient pas leurs
rendez-vous, prenaient plaisir au processus enclenché, dévidaient
inlassablement soucis quotidiens et questions existentielles, mais ils ne
guérissaient pas[22] ». Comment fait-il alors !? Ne sachant quoi
faire ni comment procéder, il se résigne à attendre, dit-il : « Je me
répétais les mêmes paroles consolatrices que j'entendais partout : ‘il faut
laisser le temps au temps’ ».
Après cinq années de psychanalyse
personnelle, Nathan fait deux tentatives pour se faire accepter comme
psychanalyste par la société psychanalytique de Paris. Mais globalement, sa flamme passionnelle
pour l’objet psychanalyse commence à tiédir,
et la surbrillance attendue
de la psychanalyse de surcroit à son statut universitaire commence à ternir.
À la suite de la première demande
refusée, « commençait, dit-il, à s'infiltrer en moi une sensation
d'inanité, comme si une page avait été tournée à mon insu[23] ». Et comme il
était autorisée à faire une demande une seconde fois, il s'exécute, poursuit
cette démarche sans lui accorder de l'importance car, dit-il, « dans mes
réflexions théoriques, l'intérêt pour 'l'inconscient' commençait doucement à se
diluer, remplacé par mes interrogations, de plus en plus complexes et
documentées, sur les esprits... Les esprits commençaient à me paraitre plus
intelligents que l'inconscient, leur poursuite moins rébarbative, leur
connaissance plus complexe et plus riche. Car après tout, devant "une
manifestation de l'inconscient", on n'avait qu'une seule solution, se
soumettre à sa loi. Alors qu'avec les esprits, on pouvait ruser, les
contourner..., les faire travailler au service du thérapeute[24] ». Quoi de mieux en
effet pour glorifier le moi du
thérapeute que de lui assurer la biologie comme assise et les esprits comme
auxiliaires. N'empêche, il fut admis à l'institut de psychanalyse comme
élève et future psychanalyste. Cependant, il était peut être encore trop tôt et
même certainement trop tard pour savoir un bout sur ce qu’est un désir
d’analyste, le désir de Freud pour une psychanalyse et pour son éthique.
Car une analyse est sensée conduire un analysant vers la
rencontre du défaut dans le savoir. Elle est censée le conduire vers la rencontre de la faille dans
l'Autre et du même coup, expérimenter la rencontre de
cette faille sur sa propre personne. Cette rencontre produit un effet
subjectif mutatif indéniable. Le sujet ne change pas mais tout change pour lui
dans son rapport à l’Autre. La résultante subjective du franchissement que
produit cette rencontre devient l'outil le plus important pour celui qui se
propose d'assumer la transmission de cette expérience
auprès d'autres.
Certains analysants, voire des prétendants à l'exercice de la psychanalyse,
voire encore de prétendus analystes, ne le rencontrent malheureusement
pas et se trouvent conduits à en redoubler la suture
de cette faille par des pratiques et des élaborations intellectuelles hautement défensives,
perversement orientées, avec ou sans jeu de mots d’ailleurs. La division
subjective en souffrance, se trouve alors suturée et donc
saturée par plus de savoir et autant de
jouissance.
Bibliographie
André Serge, Devenir psychanalyste… et le rester, Éditions QUE, 2003.
Cottet Serge, Freud et le désir du psychanalyste,
Paris, Navarin éditeur, 1982.
Clément Catherine et Nathan Tobie, Le divan et le
grigri, Paris, Odile Jacob, 2002.
Freud Sigmund, Œuvres Complètes, Psychanalyse, (1899-1900), L'interprétation des rêves, Paris, PUF, 2003.
Lacan Jaques, Le séminaire, livre II (1954-1955), Le moi dans la
théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1978.
Maleval Jean-Claude, « La psychanalyse
suscite-t-elle des maladies iatrogènes ? », Dans Ornicar ? Revue du champ freudien, 2003, pp. 75-91.
Maleval Jean-Claude, Étonnantes mystifications ; de la psychothérapie
autoritaire, Paris, Navarin/Le champ
freudien, 2012.
Nathan Tobie, Ethno-roman, Paris,
Grasset, (Le livre de Poche), 2012
Nathan Tobie, La nouvelle interprétation des rêves, Paris, Odile Jacob, 2011.
Nathan Tobie, Psychanalyse païenne, Odile Jacob-Poches, 2000.
Safouan Moustapha, Lacan et la question de la formation des analystes, Paris, Seuil, 1983.
Safouan Moustapha, Le transfert et le désir de l’analyste, Paris, Seuil, 1988.
[1]
Les dernières en dates, à ma connaissance, sont de la plume de J.-C.
MALEVAL, d'abord dans un numéro d'Ornicar?, de 2003 et puis, dans son ouvrage
de 2010 Étonnantes mystifications, (Paris, Navarin/Le champ freudien, 2012).
Ces deux références critiques s'attardent particulièrement sur la notion de
"l'influence" que Nathan substitue à "la relation de
transfert" et sur la laquelle il va fonder tout son système
théorico-pratique.
[2]
C. Catherine et N. Tobie, Le divan et le
grigri, Paris, Odile Jacob, 2002, p. 47.
[3] Ibid.,
p. 28.
[4] Ibid.,
p. 45.
[5]
T.
Nathan, Ethno-roman, Paris, Grasset,
(Le livre de Poche), 2012, p. 184.
[6] Tobie Nathan, La nouvelle interprétation des rêves, Paris,
Odile Jacob, 2011.
[7]
C. Catherine et N. Tobie, Le divan et le
grigri, Paris, op. cit., pp. 24-25.
[8] Son rejet de ce
discours analytique était devenu tel, que lors
d'un dialogue, Catherine Clément s'est
trouvée obligée de lui dire : "tu
remarqueras que, par égard pour toi, j'évite de parler de refoulement." Op., cit., p. 38.
[9]
Sa préférence de la psychologie de l'égo
à l'analyse de l'inconscient lui fait dire que « si on pratiquait en
France comme en Amérique, je serais resté dans la psychanalyse." In C.
Catherine et N. Tobie, op. cit., p.
74.
[10] J. Lacan, Le
séminaire, livre II (1954-1955), Le moi dans la théorie de Freud et dans la
technique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1978,
pp. 177-204.
[11] T. Nathan, (1988), Psychanalyse païenne, Paris, Éditions Odile Jacob, 1995, p. 207.
[12] Ibid., p. 204.
[13] Ibid., p. 210.
[14] T. Nathan, La nouvelle interprétation des rêves, op. cit.,
p. 238.
[15] T. Nathan, op. cit. p. 238.
[16] Ibid.,
p. 82.
[17]
Ibid., p. 243.
[18] Ibid.,
p. 81.
[19] T. Nathan, La nouvelle interprétation des rêves, op. cit.,
p. 81.
[20] T. Nathan, Ethno-roman,
Paris, Grasset, (Le livre de Poche), 2012, p. 272.
[21]
Ibid., p. 273.
[22]
Ibid., p. 272.
[23]
Ibid., p. 287.
[24] Ibid., p. 297-298.